Pour les animaux
La première chose à faire pour le bien-être des animaux, c’est de ne pas les manger.
La viande, mais aussi les œufs et le lait ont des conséquences très concrètes sur leur vie.
→ Pour produire des œufs, on a besoin de poules, pas de petits coqs. Les races de pondeuses ne donnent pas de poulets de chair, et réciproquement : on se débarrasse donc des poussins mâles, soit la moitié d’une génération sacrifiée. Au bout de deux ans, quand la poule pond moins et que son organisme fatigue, elle est réformée : direction la casserole.
→ Lait, crème, fromage… ces aliments réputés inoffensifs ne sont pas des amis pour la vie. Le lait des vaches, des chèvres ou des brebis est destiné à leurs petits — mâles comme femelles. Pour le recueillir, on enlève les petits à leur mère peu de temps après leur naissance. Les mâles sont engraissés pour la viande. Les femelles sont inséminées, donnent naissance, perdent leurs petits, et sont envoyées à l’abattoir quand elles ne sont plus productives ou que leur santé, fragilisée par les sélections génétiques, décline.
Vous pensiez manger du bœuf ? C’est en fait le plus souvent de la viande de vache laitière.
Vous pensiez que le fromage est végétarien ? La plupart contient de l’estomac de veau ou de chevreau.
Et les poissons ?
La science constate aujourd’hui que de très nombreux animaux sont sentients, c’est-à-dire qu’ils éprouvent des émotions, qu’ils ont un point de vue sur leur propre existence, et qu’ils possèdent des formes de conscience. Y compris les poissons. La pêche sous toutes ses formes leur inflige des souffrances terribles. Et quand elle est industrielle, elle tue aussi les dauphins ou les tortues.
Manger 100% végétal en janvier, c’est une décision cohérente qui fait une différence pour des milliers d’animaux.







